If you want loved ones to remember you fondly, tackle your estate-planning tasks. Your heirs will thank you for not leaving a legal mess to sort out.
Many of us want to get going on this planning, but don’t know where to start. Here’s what you should know about eight documents that can help you get your affairs in order.
If that sounds like a lot of paperwork, don’t worry: You probably won’t need every document. And if you’re wondering where to find the documents you do need, not to worry: Just head to our partner Rocket Lawyer, where you’ll find everything you need cheap.
1. Last will and testament
A will gives you the power to decide what is in the best interests of your children and pets after you’re gone. It also can help you determine what will happen to possessions with financial or sentimental value. It typically names an executor — someone who will be in charge of following your directions. Finally, you can include any funeral provisions.
Use your will to name guardians for those under your care, including minor children and pets. Designate any assets you are leaving for their care.
If you’re married, your spouse needs a separate will, AARP says.
In the absence of a will, a probate court will name an executor — typically a spouse or grown child — for your estate. Probate proceedings are a matter of public record. So keep private information — passwords, for example — out of your will, as that information could become part of a public document.
2. Revocable living trust
A living trust is another tool for passing assets to heirs while avoiding potentially expensive and time-consuming probate court proceedings.
You name a trustee — perhaps a spouse, family member or attorney — to manage your property. Unlike a will, a trust can be used to distribute property now or after your death.
If you have substantial property or wealth, a trust can provide tax savings.
ElderLawAnswers further explains the differences between trusts and wills. Creating a trust is not a do-it-yourself project. Get an attorney’s help.
3. Beneficiary designations
When you purchase life insurance or open a retirement plan or bank account, you’re often asked to name a beneficiary, which is the person you want to inherit the proceeds when you die. These designations are powerful, and they take precedence over instructions in a will.
Keep beneficiary designation papers with your estate-planning documents. Review and update them as your life changes.
4. Durable power of attorney
This document allows you to choose someone to act on your behalf, financially and legally, in the event that you can’t make decisions.
Don’t put off this chore. You must be legally competent to assign this role to someone. Older people worried about relinquishing control sometimes put off the task until they are no longer legally competent to do it.
5. Health care power of attorney and living will
To ensure that someone can make medical decisions for you in the event you become incapacitated, establish a health care power of attorney — also called a durable health care power of attorney. This is different from the previously mentioned durable power of attorney for financial and legal affairs.
A living will lets you explain in advance of your death what types of care you do and do not want, in case you can’t communicate that in the future. It’s strictly a place to spell out your health care preferences and has no relation to a conventional will or living trust, which deals with property.
“You can use your living will to say as much or as little as you wish about the kind of health care you want to receive,” says legal site Nolo in a detailed article.
6. Provision for digital assets
Decide what to do with your digital assets, including your computer hard drive, digital photos, information stored in the cloud, and online accounts such as Facebook, Yahoo, Google and Twitter. Be sure to include a list of your passwords.
For instructions, requests and important personal or financial information that don’t belong in your will, write a letter. Use it to convey your wishes for things you hope will be done. For example, you may have detailed instructions about how you want your funeral or memorial service to be performed.
No attorney is needed. The letter won’t carry the legal weight of a will.
8. List of important documents
Make certain your family knows where to find everything you’ve prepared. Make a list of documents, including where each is stored. Include papers for:
Life insurance policies
Annuities
Pension or retirement accounts
Bank accounts
Divorce records
Birth and adoption certificates
Real estate deeds
Stocks, bonds and mutual funds
Another item helpful for your heirs is a list of bills and accounts, including contact information and account numbers for each, so your representative can settle and close these accounts.
Let us know what estate planning experience or tips you have by commenting below or on our Facebook page. And remember to head to our partner Rocket Lawyer. They’ve got everything you need.
Disclosure: The information you read here is always objective. However, we sometimes receive compensation when you click links within our stories.
C’est ce que Marvin, l’un de mes amis en ligne de longue date, m’a dit lorsque je me suis connecté à ma plate-forme de jeu préférée après une longue absence. Après avoir ri et échangé les dernières nouvelles, j’ai réfléchi une seconde – et si j’étais vraiment mort ?
J’ai alors réalisé que je ne m’étais pas absolument pas préparé à ma mort numérique. Je serais parti pour toujours, et personne ne serait en mesure de fermer mes profils de réseaux sociaux ou d’autres empreintes numériques, car je n’avais pas pris les mesures nécessaires.
Pire encore, mes amis en ligne ne sauraient même pas ce qui m’est arrivé. Ils penseraient probablement que j’ai cessé mes activités numériques pour de bon et que j’ai oublié tout le monde. Cette prise de conscience m’a mis mal à l’aise – pas pour moi, mais pour ceux qui auraient à reprendre les choses là où je les avais laissées.
En effet, ce n’est pas facile d’être confronté à ce type de situation. L’un de vos amis s’est-il déjà évaporé sur les réseaux sociaux ? Sans aucun message d’adieu, aucune activité sur son mur et aucune réponse à vos messages ?
Il ne vous reste plus qu’à vous demander ce qui s’est passé. A-t-il simplement changé de vie, ou s’agit-il de quelque chose de plus grave ?
Peut-être que tout cela vous amène à vous demander si vous pouvez faire quelque chose pour éviter ce genre de situation lorsque votre heure sera arrivée. Et la réponse est oui.
Si vous vous êtes fait de nombreux amis sur Internet, ou que vous souhaitez éviter que vos précieux actifs numériques ne soient perdus à jamais après votre décès, ce guide vous est destiné. Personne n’aime évoquer la mort. Toutefois, le fait d’en parler et de se préparer en conséquence peut aider vos proches d’une manière dont vous n’aviez peut-être pas conscience.
Nous voyons des gens qui sont morts – et ça pose problème
Bien que le concept de mort numérique soit relativement récent, sa sinistre présence se fait déjà sentir en ligne.
Elle est particulièrement courante sur les plateformes de réseaux sociaux, et même si les utilisateurs de réseaux sociaux vivants n’aiment pas y penser, les profils fantômes de leurs amis décédés risquent de dépasser le nombre de comptes actifs d’ici quelques décennies.
À lui seul, Facebook comptait 30 millions d’utilisateurs décédés en 2012. Ce nombre devrait augmenter de plus en plus rapidement dans les années à venir.
En tenant compte des centaines de milliers d’utilisateurs des autres plates-formes de réseaux sociaux, la réalité des « cimetières de réseaux sociaux » ne semble plus aussi saugrenue.
Pourtant, peu d’internautes se préparent à la mort numérique. Selon un sondage mené par la Digital Legacy Association, plus de 80% des participants n’auraient rien prévu pour leurs profils de réseaux sociaux ou comptes numériques en cas de décès.
La mort numérique est un sujet qui gagne en importance chaque année, mais les personnes qui ont recours aux paramètres de contact légataire et de commémoration pour leurs profils restent une minorité. D’ailleurs, rares sont les internautes qui se soucient de consigner leurs souhaits en matière de patrimoine numérique. À la question : « Avez-vous rédigé un testament réseaux sociaux », près de 96% des participants ont répondu par la négative.
Il est de plus en plus courant de recevoir un rappel de la date de l’anniversaire d’un ami décédé sur Facebook ou Google Calendar, ou une notification LinkedIn pour fêter l’anniversaire de travail d’une personne qui n’est plus en vie.
Parfois, vous ne savez même pas qu’une personne est décédée, ce qui peut conduire à des situations délicates vis-à-vis des amis ou parents en deuil. Toutefois, le problème va bien plus loin que les réseaux sociaux.
Qu’en est-il des actifs numériques ?
Les actifs et biens numériques peuvent avoir une valeur à la fois sentimentale et monétaire. Toutefois, la grande majorité des gens n’y pensent pas. En effet, seuls 2,3% des participants au sondage ont déclaré avoir fait le nécessaire pour leurs biens numériques après leur décès.
Si vous n’avez pas organisé votre mort numérique à l’avance, votre famille et vos amis risquent d’avoir beaucoup de mal à mettre de l’ordre dans tous vos comptes numériques.
L’accès à vos ordinateurs, disques durs, téléphones et autre peut être impossible sans mots de passe ou clés de cryptage.
En outre, comment une personne peut-elle savoir qu’elle est autorisée à accéder à vos actifs numériques sans votre accord explicite, même en étant certaine que vous souhaiteriez dire adieu à vos amis, proches et d’autres personnes qui ont compté pour vous ?
La mort numérique : parlons-en
La mort numérique n’est pas un sujet « tabou ». Dans l’ensemble, peu de gens s’opposent à ce que les comptes de réseaux sociaux informent du décès d’une personne et se convertissent en lieu de commémoration.
En outre, bon nombre de personnes trouvent également un certain réconfort en consultant les profils d’amis et de proches décédés, que ce soit pour faire leur deuil, se souvenir de quelqu’un ou encore lui rendre hommage.
Le plus compliqué est d’être informé et conscient du fait qu’il faut se préparer avant qu’il ne soit trop tard. Dans le cas contraire, vous risquez de n’avoir aucune influence sur le devenir de votre identité et de vos actifs numériques.
Ce guide vous fournit des informations utiles sur le patrimoine et les actifs numériques, ainsi que des conseils et instructions sur la manière de gérer votre « vie après la mort numérique » tout en aidant vos êtres chers.
Nous allons commencer par les aspects les plus courants de votre identité numérique, et le travail que vous pouvez effectuer en amont.
La vie et la mort numérique – Vos actifs numériques après votre mort
Le premier pas vers la préparation de votre mort numérique ?
Commencer par les bases.
Si vous passez beaucoup de temps en ligne, vous disposez probablement d’un vaste éventail d’actifs numériques, et il est fort probable que vous en ayez oublié certains. Vos comptes bancaires en ligne, vos réseaux sociaux, votre stockage sur le cloud, votre crypto-monnaie, le contenu numérique acheté et vos comptes de messagerie ne sont que quelques exemples.
À votre mort, vous quittez le monde réel. Toutefois, ce n’est pas le cas dans le monde virtuel. La plupart de ces « miroirs numériques » resteront actifs comme si rien ne s’était passé.
Afin que vos profils soient mis à jour (ou désactivés), vous devez déterminer le niveau de contrôle que vous avez et la façon dont chaque plate-forme gère vos comptes en cas de décès.
Autant vous dire que c’est plus facile à dire qu’à faire. Le principal problème est qu’il n’y a pas de politique universelle. En effet, chaque plate-forme en ligne a sa propre manière de gérer le décès d’un titulaire de compte.
En outre, étant donné qu’il s’agit d’un sujet plutôt sinistre, les procédures sont rarement faciles à trouver et il faut se plonger dans les conditions de service pour obtenir des réponses. Vos amis et proches devront peut-être même contacter l’assistance après votre décès pour fournir une preuve et/ou demander la désactivation de votre compte.
Et ce n’est pas tout. Dans la plupart des cas, le titulaire du compte ne possède rien. Les conditions d’utilisation et contrats d’abonnement vous indiqueront, dans un langage prêtant volontairement à confusion, que le réseau social ou service de streaming détient l’intégralité de votre contenu.
Même si c’est vous qui avez rédigé un message, chargé votre photo ou acheté vos chansons, ils ne vous appartiennent pas forcément. Les internautes qui sautent de joie à cette idée sont rares. Et ceux qui le savent sont encore plus rares, mais c’est comme ça. Après tout, vous avez accepté ces conditions.
À présent, imaginez que vous avez des comptes sur Google, Facebook et Twitter. Il s’agit de trois des plates-formes sociales en ligne les plus populaires, et chacune d’elles a sa propre approche.
Qu’advient-il de vos comptes de réseaux sociaux à votre mort ?
Google
Google fait partie des plates-formes en ligne les mieux préparées en matière d’inactivité des comptes, que ce soit par choix ou en raison de circonstances tragiques.
Sa page Gestionnaire de compte inactif vous permet de choisir ce qu’il adviendra de votre compte, et qui peut y avoir accès en cas d’inactivité.
Vous devrez tout d’abord définir la durée de la période d’inactivité avant que Google ne vous considère comme un utilisateur inactif.
Ensuite, vous pourrez choisir jusqu’à 10 exécuteurs de votre compte, soit les personnes informées en cas d’inactivité. Vous pouvez préparer un e-mail à l’avance avec vos adieux et leur indiquer ce que vous souhaitez qu’elles fassent avec votre compte.
Vous pouvez également sélectionner ce que vous souhaitez partager avec les exécuteurs. N’importe lequel d’entre eux peut avoir un accès total, limité ou nul à votre compte Google, de vos e-mails et chats à d’autres services Google. La décision vous appartient.
Si vous préférez que votre compte soit supprimé une fois détecté comme inactif, c’est également possible.
Facebook
À votre mort, votre compte Facebook peut être supprimé définitivement ou utilisé comme lieu de commémoration.
Un profil Facebook de commémoration conserve l’intégralité de son contenu (photos, publications, etc.) mais n’apparaît pas dans des endroits tels que des suggestions d’amis ou publicités. En outre, les notifications d’anniversaire sont désactivées et le mot « En souvenir de » sera apposé au nom de la personne.
Si vous avez désigné un contact légataire pour votre compte, cette personne peut rédiger une publication qui restera épinglée sur votre profil en permanence. D’autres modifications peuvent être apportées, y compris la mise à jour des photos de profil et – selon vos paramètres de confidentialité – le partage de souvenirs sur votre mur.
Contrairement à Google, votre contact légataire n’aura jamais accès à votre compte, car Facebook interdit le partage de compte.
Un compte Facebook est « commémoré » après une demande valide d’un parent vérifié de la personne décédée. Il peut également être supprimé.
Par ailleurs, les pages Facebook dont le seul propriétaire est décédé seront également supprimées après avoir contacté l’assistance.
Twitter ne vous donne pas la possibilité d’organiser votre profil après votre décès. La plate-forme ne propose pas non plus de comptes de commémoration. Toutefois, vos proches peuvent quand même s’occuper de votre compte.
De nombreuses preuves sont nécessaires : une copie d’identité, des informations sur la personne décédée et un certificat de décès. Bien que cela puisse être difficile sur le plan émotionnel, c’est tout à fait normal dans une telle situation, et nécessaire pour éviter les abus.
Twitter peut également désactiver un compte en cas d’incapacité du propriétaire. Le cas échéant, une copie de l’identité du titulaire du compte et une procuration valide sont également nécessaires. Twitter affirme que toutes les informations requises sont confidentielles et seront supprimées après avoir été examinées.
Autres plates-formes
Comme vous pouvez le constater, les géants des réseaux sociaux traitent les comptes des personnes décédées de manière complètement différente. Voici comment d’autres plates-formes majeures gèrent ce type de situation :
Instagram appartient peut-être à Facebook, mais votre contact légataire n’a aucun pouvoir sur l’appli de partage de photos. Cela dit, les comptes Instagram peuvent être « commémorés » en contactant l’assistance technique. Vous devrez fournir une preuve de décès, des certificats de naissance et de décès, ainsi que la preuve que vous êtes le représentant légal de la personne décédée. Le compte peut également être supprimé.
LinkedIn propose un simple formulaire de contact pour demander la suppression du profil d’un membre décédé. À l’avenir, la plate-forme pourrait proposer une fonctionnalité de « contact légataire » similaire à Facebook, ainsi que la commémoration de compte. Gardez à l’esprit que vous devrez fournir des informations relatives à la personne décédée dans le formulaire, par exemple son nom, son profil et le lien qui vous unit.
iTunes ne dit pas grand-chose sur la gestion des comptes des membres décédés. Toutefois, la plate-forme indique que la licence ne peut pas être transférée. En d’autres termes, les « biens » iTunes sont simplement « loués » par les utilisateurs et ne peuvent pas être transmis à des proches. Le partage de compte est une violation des conditions de service d’iTunes. Par conséquent, la bibliothèque musicale d’un défunt, quelle que soit sa valeur monétaire ou sentimentale, est perdue après sa mort.
Les comptes PayPal des utilisateurs décédés peuvent être clôturés par des proches et personnes autorisées en contactant l’assistance. Les exécuteurs doivent fournir une copie de leur pièce d’identité avec photo et du testament (ou toute autre documentation légale) contenant des informations sur le défunt. Une preuve du décès du titulaire du compte initial (certificat de décès) est également requise. Si tout est approuvé, le compte en question sera fermé et les fonds transférés.
La procédure à suivre pour les portefeuilles de crypto-monnaie varie selon celui que vous utilisez. Toutefois, la plupart d’entre eux requièrent une sorte d’authentification privée. Il appartient au titulaire du compte de s’assurer qu’une autre personne peut y accéder avec les clés et mots de passe nécessaires après sa mort. Vous pouvez par exemple inclure ces informations dans votre testament. Vous pouvez également faire appel à un service externe, ou configurer votre portefeuille pour autoriser un accès partagé (comme l’option multisignature de Bitcoin, par exemple).
Les fichiers Dropbox des utilisateurs décédés sont accessibles via le dossier Dropbox dédié de leur ordinateur. Si vous n’y avez pas accès, vous devrez contacter Dropbox pour obtenir une assistance directe. Préparez-vous à fournir la preuve que la personne en question est décédée et que vous êtes légalement autorisé à accéder à ses fichiers, ainsi que d’autres informations générales (noms, adresses, votre identité et les ordonnances judiciaires, le cas échéant).
Steam traite chaque demande associée au décès d’un utilisateur de manière différente, et encourage vivement les proches de l’utilisateur en question à contacter l’assistance pour résoudre le problème. Toutefois, même si vous avez accès au compte de votre être cher, les noms de compte utilisés pour la connexion sont rarement modifiés. Afin d’éviter d’avoir à saisir les informations de connexion, vous pouvez utiliser la fonctionnalité « Partage familial » pour configurer l’accès à la bibliothèque de jeux de la personne décédée à partir d’autres comptes.
Snapchat et Tumblr supprimeront le compte d’un utilisateur décédé, à condition que la demande provienne d’un membre de la famille vérifié. Un certificat de décès peut être demandé.
Microsoft, Yahoo, AOL et de nombreuses autres entreprises ont des mesures plus traditionnelles. Le compte d’une personne décédée sur ces plates-formes peut être supprimé s’il est prouvé que la demande est valide.
En quoi la planification de votre mort numérique est-elle difficile ?
À ce stade, vous pensez peut-être qu’il est très difficile d’être correctement informé des politiques des différentes plates-formes en matière de décès des membres.
Et vous avez raison.
Outre le processus émotionnellement difficile de planification de votre décès, cette tâche prend du temps car chaque étape est différente.
Toutefois, posez-vous la question suivante : serait-ce si difficile si vous n’aviez qu’un seul compte de réseau social ? Et la planification de votre mort numérique serait-elle si compliquée avec des informations actualisées et une liste organisée de vos actifs numériques ?
Certes, se renseigner sur des politiques extrêmement différentes demande beaucoup de travail. Toutefois, deux autres facteurs compliquent encore plus l’organisation de vos biens numériques :
La législation sur la mort numérique en est encore à ses débuts. Il y a seulement trois décennies, la planification de la mort numérique n’existait pas. Cependant, la technologie évolue rapidement et la législation a souvent du mal à suivre le rythme. Prenons l’exemple des États-Unis, où plus de 30 États n’ont encore présenté aucune loi sur la planification des biens ou actifs numériques. Les autres pays sont dans la même situation. L’absence de lois établies signifie que les entreprises sont libres de fonctionner selon leurs propres règles. Malgré les progrès considérables accomplis au cours de la dernière décennie, la mort numérique est encore un sujet relativement inconnu, en grande partie à cause de l’absence générale de législation.
Vous possédez une pléiade d’actifs numériques, et c’est normal. De nos jours, il est habituel de posséder et d’utiliser régulièrement au moins trois dispositifs : un ordinateur, une tablette et un smartphone. En outre, il est fort probable que chaque périphérique stocke une grande partie de vos expériences dans la vie « réelle ». Qu’il s’agisse de photos, de vidéos, de documents, de jeux ou de tous types de comptes, ces fragments de votre vie sont précieusement conservés sur votre disque dur ou en ligne. Et qui dit biens numériques, dit mots de passe. Combien de mots de passe avez-vous notés, ou oubliés ? Sans organisation, il est facile de se laisser submerger par les efforts considérables que vous devrez déployer une fois que vous aurez décidé de vous préparer. Et ce sentiment est justifié, car il s’agit d’une tâche colossale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux internautes abandonnent avant même de commencer.
Bien que la planification de votre mort numérique puisse être pénible et fastidieuse, vous êtes le seul à pouvoir vous en occuper et vous vous rendrez service, ainsi qu’à vos proches. Vous pouvez bien sûr vous faire aider, mais personne d’autre ne peut réellement le faire à votre place.
Ne baissez pas les bras ! Même si n’est pas toujours facile, il est tout à fait possible de mettre de l’ordre dans vos biens numériques et de préserver votre mémoire avec un plan solide et le bon état d’esprit.
Prenez une profonde inspiration et concentrez-vous : vous assumez la responsabilité de votre vie numérique après la mort, et vous savez que c’est une bonne chose.
Prévoir votre vie numérique après la mort
Chaque plan qui se respecte a un objectif clair. La préparation de votre mort numérique comporte quatre aspects principaux :
1. Gérer votre patrimoine numérique maintenant pour que ce soit plus simple plus tard.
Mettre de l’ordre dans vos actifs numériques et veiller à ce que les amis ou proches choisis aient les moyens d’accéder à ce que vous considérez comme important pour eux constituent le principal facteur de motivation pour la planification de votre mort numérique.
Si vous possédez de nombreux biens en ligne à la valeur monétaire ou sentimentale élevée, vous souhaitez probablement qu’ils soient accessibles aux personnes qui comptent le plus pour vous.
Une liste organisée et à jour de votre patrimoine numérique vous permettra de préserver votre « vous » numérique. Il sera également plus facile pour vos êtres chers de conserver un souvenir immortel de vous.
2. Prendre le contrôle du destin de vos biens numériques à votre mort.
Dans de nombreux cas, le patrimoine numérique d’une personne devient inaccessible après son décès.
Certes, la décision de conserver ses biens numériques de valeur sous clé est parfois délibérée. Toutefois, il s’agit généralement du malencontreux résultat d’un manque de préparation, affectant toutes les personnes impliquées.
Si vous souhaitez éviter que votre empreinte numérique ne soit perdue à jamais, vous devez en prendre le contrôle pendant qu’il est encore temps. La décision du destin de vos biens numériques vous appartient, et, en faisant un petit effort, vous aurez l’esprit tranquille en sachant que vous avez laissé des instructions claires sur la gestion de vos biens en ligne à votre mort.
3. Aider vos proches.
La perte d’un proche est toujours une expérience traumatisante et douloureuse. Et c’est encore plus pénible si elle s’accompagne d’une pléiade de dispositifs et données en ligne à trier sans instructions claires.
Essayer de comprendre comment accéder à vos comptes et à vos médias peut être un lourd fardeau pour votre famille, en particulier pendant un processus de deuil intense. Par conséquent, la planification de votre vie numérique vous concerne vous, mais également vos proches.
En organisant les aspects numériques de votre vie et en fournissant des instructions à vos proches, vous leur épargnerez beaucoup de peine en cette période déjà difficile.
4. Aider vos collaborateurs.
Si votre travail est en étroite relation avec le monde numérique, la responsabilité de vous préparer au pire vous revient. Vous devez vous assurer que vos collaborateurs peuvent accéder facilement aux documents que vous jugez importants pour l’entreprise.
Entre la législation peu fournie sur la mort numérique et le paysage juridique en constante évolution, vous aurez probablement besoin d’une assistance professionnelle.
Le recours à un spécialiste dans ce domaine, ainsi qu’une préparation adéquate à la mort numérique dans un cadre professionnel, seront utiles à la fois pour vous et vos collaborateurs.
Préparer sa mort numérique
Chacun des quatre objectifs mentionnés ci-dessus est crucial pour un plan complet et réfléchi. Selon votre situation, l’un aura peut-être la priorité sur les autres.
Ces aspects essentiels de la planification de la mort numérique visent à vous fournir une meilleure idée des choses à traiter et de la façon de les présenter de manière simple et compréhensible. Voici les étapes à suivre afin de préparer votre mort numérique.
1. Identifier et organiser vos actifs numériques
La première étape des préparatifs de votre vie numérique après la mort est également la plus importante et la plus fastidieuse.
Si vous êtes déjà organisé, cela ne devrait pas être trop difficile. Toutefois, si vos actifs numériques sont dispersés, leur identification et leur recueil peuvent représenter une tâche colossale. Mais pas de panique, car les choses vont bientôt changer !
Faire un inventaire
Cela inclut vos comptes bancaires en ligne, mots de passe, réseaux sociaux, dispositifs numériques, documents et tout ce que vous considérez comme important. Inutile de vous souciez des détails pour l’instant : il s’agit simplement d’avoir un aperçu de vos actifs numériques les plus précieux.
Il est judicieux d’avoir recours à la bonne vieille méthode, à savoir un stylo et une feuille de papier. En effet, à moins d’être absolument certain que votre dispositif est protégé, mieux vaut ne courir aucun risque. Nous y reviendrons ci-dessous dans le paragraphe consacré à la sécurité.
Vous ne souhaitez pas conserver toutes vos informations au même endroit ? N’hésitez pas à faire des listes séparées pour chaque type d’actifs : professionnels, médias ou encore réseaux sociaux.
Gardez à l’esprit que la liste risque d’être longue si vous posséder de nombreux actifs numériques, qu’il s’agisse d’un inventaire global ou divisé en plusieurs catégories. D’ailleurs, un inventaire organisé par catégories peut être très utile par la suite, lorsque vous déterminerez les personnes qui auront accès aux différentes catégories de données.
S’informer
Une fois que vous aurez une idée globale des choses à préparer, il est temps de vous familiariser avec les politiques en matière de patrimoine numérique des plates-formes de réseaux sociaux pertinentes.
Nous avons précédemment évoqué la manière dont les réseaux sociaux les plus populaires traitent les comptes d’utilisateurs décédés. À ce stade, nous vous encourageons à creuser un peu plus pour voir ce que vous pouvez faire vous-même, au lieu de vous contenter de désigner des contacts légataires ou exécuteurs de compte.
Par exemple, saviez-vous que vous pouvez télécharger gratuitement une copie de vos données Facebook ? Il vous suffit de vous rendre dans les paramètres et de cliquer sur la boîte d’information en haut de la page :
Vous pourrez ainsi facilement transmettre des photos, des vidéos et d’autres souvenirs aux personnes qui comptent pour vous.
Vous pouvez également télécharger une archive de vos publications Twitter et effectuer une sauvegarde de votre compte Instagram via un logiciel tiers comme Instaport.
Fournir des informations détaillées
À présent, retournez à votre inventaire. Établissez une liste de noms d’utilisateur et de mots de passe pour les comptes que vous avez inclus.
Si vous ne parvenez pas à vous souvenir de toutes les informations de vos comptes, tirez parti de la fonctionnalité de récupération de mot de passe sur les sites en question.
Et si vous avez tout oublié, même votre adresse e-mail de récupération ou vos questions/réponses secrètes, évaluez l’importance de ce compte pour vous. Ensuite, contactez l’assistance pour récupérer les informations nécessaires.
Rappel : Il vous sera probablement demandé de prouver que vous êtes bien le titulaire du compte.
Officialiser les choses
Dernière chose, mais non des moindres : rédigez un testament et établissez une procuration si nécessaire. Cela vous permettra de traduire vos souhaits par écrit et de fournir des instructions claires sur la manière dont vous souhaitez que votre identité en ligne soit gérée.
Les testaments de réseaux sociaux sont en train de gagner du terrain en tant que document juridique valable. Ils remplissent exactement la même fonction qu’un testament traditionnel, mais pour votre présence en ligne.
Une fois que vous aurez pris connaissance des politiques en matière de patrimoine numérique des plates-formes de réseaux sociaux que vous utilisez, vous pourrez facilement rédiger un testament de réseaux sociaux. De nombreux modèles gratuits sont disponibles en ligne, et la rédaction ne vous prendra que quelques minutes.
IMPORTANT : N’oubliez pas de signer votre testament ! Selon les exigences légales de votre pays, vous aurez peut-être également besoin d’une signature supplémentaire de témoins. En règle générale, nous vous conseillons vivement d’imprimer votre testament si vous l’avez rédigé en ligne, de le signer et de le conserver dans un endroit sûr.
Si vous n’êtes pas un expert en matière de testaments, de réseaux sociaux et de gestion de patrimoine numérique, il peut être judicieux de faire appel à un conseiller juridique pour éclaircir votre situation.
2. Sécuriser et autoriser
Une fois que vous en aurez terminé avec le gros du travail de préparation, vous devrez vous poser quatre questions cruciales :
Qui recevra vos actifs numériques ?
Comment y auront-ils accès ?
À quoi ressembleront vos instructions ?
Où conserverez-vous ces instructions ?
En d’autres termes, il vous faudra choisir des proches et/ou amis en qui vous avez confiance pour gérer vos différentes données, y compris votre contact légataire Facebook, les exécuteurs de votre compte Google et autres. Vous devrez ensuite leur fournir les instructions ou données nécessaires.
Vous souhaiterez peut-être également leur donner un accès direct. C’est encore plus complexe, car vous devrez gérer des dizaines de mots de passe, et parfois même le cryptage et l’authentification à deux facteurs.
Toutefois, l’accessibilité n’est qu’une partie du problème, l’autre étant la sécurité. À moins d’avoir tout noté, vous devrez copier/coller de nombreuses données confidentielles. Si votre ordinateur est infecté par un virus « keylogging » (enregistreur de frappe) ou un malware similaire, tous les noms et mots de passe que vous manipulerez seront susceptibles d’être facilement dérobés.
Alors, comment vous assurez-vous de pouvoir terminer ce processus en toute sécurité ? Voici les étapes les plus importantes :
S’assurer que votre PC n’est pas infecté.
Exécutez des analyses antivirus, des vérifications anti-malware et, si besoin, faites appel à un expert. Si vous n’êtes pas certain que votre ordinateur soit sécurisé, évitez d’établir une liste complète de vos informations d’identification importantes.
Utiliser un gestionnaire de mots de passe.
Si vous n’avez jamais entendu parler d’un gestionnaire de mot de passe, c’est le bon moment pour envisager d’un utiliser un. En effet, cet outil mémorise tous vos mots de passe à votre place, avec une sécurité renforcée en prime. Et cerise sur le gâteau, la plupart sont gratuits.
Les gestionnaires de mots de passe s’accompagnent d’une pléiade de fonctionnalités. Non seulement ils conservent tous vos mots de passe au même endroit, mais ils garantissent également un accès facile et des niveaux de sécurité plus élevés. Il vous suffit de vous souvenir de votre mot de passe principal (ou mot de passe maître) pour accéder à la base de données.
Les extras intéressants comprennent la synchronisation pour tous vos dispositifs et des mots de passe uniques pour le cryptage, ainsi que des sauvegardes locales, une protection anti-phishing et même une authentification à deux facteurs.
Si un stockage plus efficace et plus sûr de vos mots de passe vous intéresse mais que vous ne savez pas quel logiciel utiliser, nous vous invitons à jeter un œil aux meilleurs gestionnaires de mots de passe du marché.
Penser aux mesures de sécurité avancées actuellement en place (le cas échéant).
Si vos comptes ou gestionnaires de mots de passe sont protégés par des clés de cryptage ou une authentification à deux facteurs, les mandataires que vous choisirez risquent d’être dans l’impossibilité d’y accéder sans instructions.
Pour éviter ce type de situation, recherchez les mesures de sécurité actuellement activées. Notez-les et expliquez clairement la marche à suivre pour y accéder.
En cas de cryptage, vous devrez fournir des clés d’accès. Les entreprises de services sur le cloud (et autres fournisseurs de stockage crypté) ne seront généralement pas en mesure d’aider vos amis ou proches si vous ne leur avez pas communiqué les clés d’accès, car vous êtes le seul à les connaître. Cela risque d’entraîner la perte définitive de vos données cryptées.
En ce qui concerne l’authentification à deux facteurs, envisagez d’utiliser des clés de sécurité USB au lieu des traditionnelles notifications par SMS. C’est une option relativement récente, mais qui s’avère déjà bien plus sécurisée que les textos.
Google et Twitter ont déjà ajouté la prise en charge des clés USB dans leur authentification à deux facteurs, et d’autres plates-formes suivront certainement.
Si vous utilisez des clés de cryptage ou authentificateurs USB, vos données confidentielles sont bien plus sécurisées. Toutefois, vous devez prendre vos responsabilités concernant leur stockage.
En effet, les mandataires choisis accèderont bien plus facilement à vos actifs numériques s’ils ont ces clés à portée de main à votre mort. Malheureusement, si elles sont trop bien cachées, l’accès à ces mesures de sécurité risque d’être impossible. Nous vous conseillons donc de garder cela à l’esprit.
Il va sans dire que vos clés de sécurité doivent être conservées dans un endroit sûr, de préférence avec tous les autres documents relatifs à votre mort numérique.
Envisager une aide professionnelle.
Si vous vous sentez dépassé par toutes ces informations ou que vous avez du mal à vous organiser, vous pouvez toujours faire appel à des experts, par exemple un avocat ou un service Web, voire les deux.
C’est une chose de consulter un avocat concernant la documentation et la stratégie à adopter, et c’en est une autre de lui transmettre des informations extrêmement confidentielles. Par conséquent, nous vous conseillons vivement de bien vous renseigner avant de faire appel à une aide externe !
En effet, les faux « avocats » ou services suspects profitant des personnes vulnérables qui n’ont pas conscience de leur sécurité numérique foisonnent. C’est une autre raison pour laquelle il est important de vous renseigner sur les droits de vos actifs numériques. Plus vous êtes préparé, moins vous risquerez de vous faire avoir.
3. Communiquer
Vous avez identifié vos biens numériques, dressé une liste et abordé toutes les questions importantes relatives à la sécurité et aux autorisations ? Il est maintenant temps de réfléchir aux instructions.
La communication est une partie cruciale de la préparation de votre mort numérique. À ce stade, vous êtes probablement très bien renseigné sur le sujet et vous en comprenez parfaitement les tenants et les aboutissants.
Toutefois, ne présumez pas qu’il en est de même pour les personnes que vous avez choisies comme légataires et exécuteurs. En effet, elles ne sont peut-être pas au même niveau que vous, en particulier si la technologie n’est pas l’un de leurs points forts.
Vous devrez donc créer un guide pour bien préparer vos amis et proches de confiance.
Ainsi, vous aiderez vos êtres chers lorsqu’ils en auront le plus besoin en leur indiquant clairement les étapes à suivre et en regroupant les informations importantes en un seul endroit. Cela leur évitera du stress supplémentaire et une logistique dont ils pourraient bien se passer. Vous leur rendez service en les aidant à préserver votre mémoire.
Le guide devra être facile à suivre, avec des explications simples. Pas besoin de langage technique complexe. Les étapes devront être claires, et les informations nécessaires facilement disponibles. Dans le cas contraire, vous devrez indiquer clairement où les trouver, ainsi que tous les détails supplémentaires requis pour un accès facile.
Si vous confiez les différents aspects de votre identité numérique à des personnes différentes, envisagez de créer des guides personnalisés.
Par exemple, si vous savez que votre conjoint se débrouille bien en informatique, vous pouvez lui fournir des explications un peu plus poussées. Cependant, dans tous les cas, essayez de présenter les informations de manière concise.
Juste au cas où, prévoyez plusieurs exemplaires du/des guide(s). Conservez-les tous au même endroit, de préférence avec d’autres documents relatifs à votre mort numérique.
Petit conseil : évitez de conserver ces documents chez vous. Même si vous avez un coffre-fort et que vous faites preuve de prudence, le risque de cambriolage n’est jamais exclu. Si possible, optez pour un coffre-fort dans une banque ou un service de stockage sécurisé sur le cloud.
4. Faire ses adieux numériques
Vous avez travaillé d’arrache-pied pour organiser vos actifs numériques, mettre à jour votre liste de mots de passe, rédiger votre testament et laisser des instructions à vos êtres chers.
Et nous vous en félicitons ! Vous êtes maintenant prêt pour votre mort numérique. Toutefois, il y a encore une petite chose que vous pouvez faire.
À mesure que le monde évolue vers le numérique, notre réseau d’amis et de connaissances se développe. Et comme dans le monde réel, ces relations peuvent prendre de l’importance. Le deuil numérique d’un être cher est tout aussi triste et douloureux, mais il procure également un certain réconfort aux vivants.
C’est pourquoi, au fil des ans, de nombreuses applis et services ont été créés pour vous permettre de pré-enregistrer un message d’adieu qui sera publié lorsque votre heure sera venue. Certains vous offrent même la possibilité d’envoyer des salutations et vœux pour les occasions spéciales.
Si vous souhaitez dire adieu aux personnes de votre entourage virtuel qui comptent pour vous, l’un de ces sites peut vous aider :
SafeBeyond vous permet de créer et programmer des futurs messages pour vos êtres chers et futurs descendants. Vous pouvez envoyer des messages vidéo, audio ou écrits pour des événements importants tels que des anniversaires, etc.
GoneNotGone est un autre site permettant d’envoyer des messages à vos amis et proches après votre mort. Vous pouvez également préparer des vœux d’anniversaire, réciter des comptines ou simplement faire part de vos pensées.
MiLegacy propose un site Web et une appli qui vous permettent de raconter votre histoire. La fonctionnalité « classeur » conserve les principales réalisations de votre vie. Une alternative sympa si vous souhaitez laisser autre chose que des messages ou vidéos.
AfterNote peut enregistrer vos dernières volontés, ce qui peut être utile pour gérer votre patrimoine numérique. Vous pouvez également laisser des messages à vos êtres chers, créer une chronologie de souvenirs mémorables et même associer des mandataires à votre compte afin que vos informations puissent être consultées après votre départ.
Bien sûr, la décision de faire vos « adieux numériques » vous revient. Une chose est sûre : ces messages sont parfois suffisamment puissants pour adoucir un peu le processus de deuil.
Derniers mots
Certes, personne n’aime y penser ou l’évoquer, mais la mort numérique est un sujet sérieux qui mérite plus d’attention. Plus important encore, nous nous devons, à nous-même et à nos proches, de nous préparer au pire, même si nous n’avons aucune intention de quitter ce monde de sitôt.
La planification de la mort numérique est-elle complexe ? Oui. S’agit-il d’un processus long et fastidieux ? Parfois. Cela mérite-t-il d’y investir du temps et des efforts ? Absolument.
Chez vpnMentor, nous espérons sincèrement que ce guide vous aidera à mieux saisir les aspects importants de la mort numérique et à faire vos premiers pas vers la prise en charge de votre « reflet numérique ». Nous vous félicitions pour ce choix responsable et vous souhaitons bonne chance !
Si ce guide vous a paru utile, n’hésitez pas à le partager pour aider d’autres personnes à se familiariser avec la mort numérique et savoir comment s’y préparer.
On March 26, 2018, the United States Supreme Court denied Yahoo!’s Petition for a Writ of Certiorari in the Ajemian v. Yahoo! case. You can read Yahoo!’s Petition and the briefs that were filed on the United States Supreme Court docket Web page. Note that Verizon acquired Yahoo! in 2017, and Yahoo! is now part of Oath Holdings, Inc., which is a Verizon subsidiary that also includes AOL.
So, the October 17, 2017, opinion of the Supreme Judicial Court of Massachusetts in the Ajemian v. Yahoo! case is now final with respect to its holding that “[W]e conclude that the personal representatives may provide lawful consent on the decedent’s behalf to the release of the contents of the Yahoo e-mail account.” As I’ve stated before, this is a very significant development for fiduciaries and family members struggling to obtain access to a deceased individual’s online user accounts! You can read more about the court’s opinion and the applicable provisions of the Stored Communications Act in my previous posting.
Unfortunately, it’s not the end of the case for the Ajemian family. One aspect of the case, the enforceability of Yahoo!’s Terms of Service Agreement, has been remanded to the Massachusetts Probate and Family Court for further proceedings. Chief Justice Gants wrote a separate opinion, concurring in part and dissenting in part, specifically addressing the remand regarding the Terms of Service Agreement. He wrote:
If the motion judge on remand were to rule that this provision contractually allows Yahoo to destroy e-mail messages in its possession that are owned by a user (or a personal representative of the estate of the user) after the user has filed a court action to obtain access to these messages, we would surely reverse that ruling. So why remand the case to permit that possibility?
Not only is the remand unnecessary, but it also is unfair to the plaintiffs. The additional cost of further litigation is a financial pinprick to a Web services provider such as Yahoo, but it is a heavy financial burden on the assets of an estate, even a substantial estate. The plaintiffs should not have to spend a penny more to obtain estate property in the possession of Yahoo that they need to administer the estate.
What does this all mean to fiduciaries and family members dealing with the contents of a decedent’s online accounts? If the contents of a decedent’s online account are protected by § 2703 of the Stored Communications Act, the Ajemian case tells us that the court-appointed personal representative of the decedent’s estate may provide lawful consent (within the meaning of § 2703(b)(3) of the Stored Communications Act) on the decedent’s behalf. If one of the exceptions under § 2703(b) of the Stored Communications Act applies (such as the “lawful consent” exception), then the service provider may voluntarily disclose the online account contents that are protected under the Act. The lawful consent of the deceased user, whether provided by the personal representative after death or by the user before death, does not require the service provider to divulge the contents of the decedent’s communications. That’s where state laws, such as the Revised Uniform Fiduciary Access to Digital Assets Act, come into play. RUFADAA provides a clear state law procedure for fiduciaries to follow to request access to or disclosure of online account contents and other digital assets. Under Section 16(a) of RUFADAA, if a custodian fails to comply with a request from a personal representative of a deceased user’s estate to disclose the contents of electronic communications, the personal representative may apply to the state court for an order directing the custodian to comply with the request.
Not surprisingly, a recent study shows that users don’t read Terms of Service Agreements and Privacy Policies. In a July 7, 2016, working paper, Jonathan Obar and Anne Oeldorf-Hirsch reported that, in their experiment, 98% of users missed the “gotcha clauses” they planted in the Terms of Service Agreement and Privacy Policy for a fictitious social networking site they created. One of the “gotcha clauses” was that, by agreeing to the Terms of Service Agreement, the user would immediately assign their first-born child to the company!
In their experiment, the fictitious company had a 4,316-word Terms of Service Agreement for the user to read when signing up for the company’s social networking site. By comparison, Google’s Terms of Service Agreement (revised April 14, 2014) runs 1,881 words, Facebook’s Terms of Service Agreement (revised January 30, 2015) runs 3,159 words, and Yahoo!’s Terms of Service Agreement (revised March 16, 2012) runs 5,585 words. The working paper notes that an average adult should be able to read the 4,316-word Terms of Service Agreement used in the experiment in 15-17 minutes. However, in the experiment, 86% of users spent less than one minute reading the Terms of Service Agreement, and 97% of users spent less than five minutes reading the Terms of Service Agreement. Only 9 of the 527 participants in the experiment (1.7%) reported noticing the “gotcha clause” requiring the user to assign their first-born child to the company.
From an estate planning perspective, some Terms of Service Agreement provisions are important to consider, especially when planning for a user’s incapacity or death. Here are several provisions to consider in reviewing Terms of Service Agreements:
May the user share the user’s password or let others access the user’s account? For estate planning, this is important to determine whether a fiduciary or family member can access the user’s account during the user’s incapacity or after the user’s death. If someone other than the user accesses the user’s account and “exceeds authorized access”—which could include violating the access rules of a company’s Terms of Service Agreement—that person could be charged with a crime under applicable state law, under the federal Computer Fraud and Abuse Act (18 U.S.C. § 1030(a)(2)), or under the federal Stored Communications Act (18 U.S.C. § 2701(a)) For example, Section 4.8 of Facebook’s Terms of Service Agreement (revised January 30, 2015) says “You will not share your password…let anyone else access your account, or do anything else that might jeopardize the security of your account.”
May the user transfer the user’s account? For estate planning, this is important to determine whether the user’s account may be transferred to another individual, to the trustee of a revocable living trust, to the trustee of an irrevocable trust, to a Limited Liability Company (LLC), to a partnership, or to a corporation either during the user’s lifetime or after the user’s death. If the user breaches the account transfer restrictions in the company’s Terms of Service Agreement, it could be grounds for the company to terminate the user’s account.
Does the user’s account terminate on the user’s death? For estate planning, this is important to know what planning needs to be done during the user’s lifetime to preserve and protect the user’s account contents and what planning options are available after the user’s death. For example, Section 28 of Yahoo!’s Terms of Service Agreement (revised March 16, 2012) says “You agree that your Yahoo account is non-transferable and any rights to your Yahoo ID or contents within your account terminate upon your death.”
What rights to the user’s data are being assigned to the company? For estate planning, this is important to know what intellectual property rights are involved. For example, is the user granting the company a license to use original works of authorship of the user that may be protected by copyright law? If so, does that license continue after the user’s death or after the user’s account is deleted?
Not everyone wants to leave this earth with their online accounts being managed by relatives and next-of-kin, or just floating around on the Internet forever. If you’re the kind of person who likes your privacy — even in death — you should probably make some plans to have all of your online and social media accounts nuked when you pass away.
Some services, such as Google and Facebook, let you set up your eventual account deletion before you get anywhere close to death. Other services will keep your account forever unless an immediate family member or the executor of your estate requests it be removed. Here’s how to make sure all your loose ends are tied up, and that nobody ever gets hold of your top-secret/possibly incriminating emails and Twitter direct messages.
Google
Google’s Inactive Account Manager lets you choose what happens to your account when it becomes inactive for a certain period of time. You can set up the Inactive Account Manager to delete your Google account and all products associated with that account, including Gmail, Blogger, AdSense, and YouTube.
To set this up, log in to your Google account and go to this page. You will need to provide Google with a phone number for alerts — Google will send a message to this number before your account times out, so you know your account is about to become inactive. You will then need to select a timeout period (3 months, 6 months, 9 months, one year, 15 months, or 18 months).
Then, under Optionally delete account, turn on Delete my account. Click Enable to turn the Inactive Account Manager on, and you’re set. If you fail to log in to your account for the timeout period you selected, Google will delete your Google account and all data associated with it.
Facebook
Facebook is one of few online services that lets you set a legacy contact — someone who can manage parts of your account and memorialize your page — for when you die. Facebook also lets you delete your account when you die (though it doesn’t use inactivity to determine that you’ve passed away).
To make sure your Facebook account is deleted when you die, open Facebook and go to Settings > Security > Legacy Contact. Check the box next to Account Deletion.
You will see a pop-up box asking if you really want to delete your account in the future. Click Delete After Death and then re-enter your Facebook password to save your changes. Your account will now be deleted when Facebook is notified of your death — this means that if anybody tries to memorialize your page, it will be deleted instead of memorialized.
Use a digital legacy service
Google and Facebook give you the power to delete your account when you die, but many sites and services — such as LinkedIn, Twitter, Microsoft, and Yahoo — do not. These sites will delete the account of a deceased person at the request of an immediate family member or the executor of an estate (by the way, you can and should delineate how you want your digital life to be handled in your last will and testament). If you want to take full control, you can use a digital legacy services like Perpetu.
Perpetu is an online service that covers Gmail, Facebook, Twitter, Dropbox, Flickr, LinkedIn and GitHub. You connect your accounts to Perpetu, and then you outline your final wishes for each service — for example, you can request that Perpetu delete certain emails from your Gmail account, delete tweets and direct messages from Twitter, or delete files from your Dropbox account.
The service can’t really delete actual accounts, but it can delete data and leave final updates for your friends and family to see. Perpetu’s service kicks in when the company receives a report of your death from a trusted contact with your reporting code, so it’s still a good idea to put this in your will.